Londres, ses monuments, ses attractions… et ses quartiers tous différents les uns des autres. Tout le monde connaît le film « Coup de foudre à Notting Hill », qui a rendu célèbre cet adorable lieu aux maisons si colorées.
Originellement prévu pour être le nouveau quartier à la mode de Londres, l’aristocratie l’a dédaigné en raison de sa trop grande distance au centre-ville. A la place, c’est la haute-bourgeoisie qui s’y installe, les familles profitant des grandes maisons vendues à bas-prix pour emménager avec leurs serviteurs. Mais au XXème siècle, la pratique disparaît et les maisons sont souvent divisées en plus petits appartements. La guerre detruit aussi un grand nombre de bâtiments, et le quartier perd de son prestige.
Dans les années 60, les immigrés portugais, espagnols et marrocains s’y établissent peu à peu et Notting Hill revient à la vie jusqu’à devenir l’arrondissement artistique et alternatif que l’on connaît aujourd’hui.
Durant une belle matinée de mai, je suis partie m’y balader. J’avais trouvé un petit circuit sur internet que j’ai en partie suivi, à la découverte de Portobello road, la grande avenue marchande de Notting Hill où l’on trouve essentiellement des brocanteurs et des étals de vêtements.
Bien souvent cependant, je m’en suis écartée pour admirer les jolies façades dans les petites rues autour ou les jardins privés qui ont colonisé le quartier. Portes, scupltures, balcons envahis de verdure… chaque élément est charmant.
Notting Hill est vraiment un endroit reposant, et c’est un de mes coins préférés à Londres. On peut marcher et se perdre dans ses ruelles, où tout est calme, loin du tumulte de Portobello road (ou pire – des sites touristiques) où les marchands tentent de vendre leurs articles de tous les moyens possible. Il n’y avait presque personne quand je m’y suis rendue, ce qui rendait la balade d’autant plus agréable.
Et si l’on a un petit creux, le marché est à deux pas. La cuisine y semble délicieuse, chaque stand présentant un plat d’un pays ou continent différent. On peut aussi alléger son porte-monnaie chez les antiquaires ou auprès d’un des étals de Portobello road où l’on peut trouver plein de jolis objets. Puis quand la fatigue se fait sentir, il y a une myriade de petits cafés où s’asseoir et regarder passer les gens, comme ces deux oiseaux.
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