Filer à l’anglaise

NC500: Stac Pollaidh et Corrieshalloch Gorge

Il est une chose commune à chaque article, vlog ou vidéos que j’ai pu voir sur l’Ecosse (et j’en ai vu et lu beaucoup): la stupeur des visiteurs face à la beauté et la diversité des paysages. « I’m speechless already, and I heard that it gets even better, but I don’t understand how it’s possible » (Je suis déjà sans voix et j’ai entendu dire que ça s’améliore encore, mais je ne comprends pas comment c’est possible) déclarait l’un de mes youtubers préféré en découvrant les Highlands. Et cela se répète chaque jour, devant chaque nouveau point de vue.

Je maintiens depuis 10 ans, et mon opinion se renforce à chaque voyage là-bas, que l’Ecosse est le plus beau pays d’Europe. Hier, je flânais sur une plage digne des plus jolies îles tropicales, aujourd’hui, j’escalade une montagne qui serait parfaitement à sa place en Mordor, avec ses rochers acérés.

Le Stac Pollaidh est une des montagnes les plus touristiques de la NC500, mais attention tout de même car le circuit est considéré difficile.

La randonnée prend entre 2 et 4h. Le chemin grimpe sec jusqu’au sommet, et la dernière partie avant le plateau est très rocailleuse. Arrivé en haut, mieux vaut ne pas avoir le vertige, la vue est abrupte ! Mais à couper le souffle… (et pas seulement parce qu’on est fatigué de la montée).

J’ai même aperçu un cerf sur une des pentes ! Le seul désagrément s’avère être l’apparition des midges, horribles petits insectes écossais, cousins des moustiques en plus petits et agressifs. Malgré mon spray, je me fais piquer plusieurs fois, et ça fait mal !

Et pour ajouter un peu de variété, après la mer, la montagne et les lochs, pourquoi pas un canyon et des cascades ?

Les gorges Corrieshalloch font 1,5km de long et 60m de profondeur. On y accède grâce à un sentier forestier, et un pont au-dessus du torrent permet d’admirer les chutes de Measach, hautes de 46m. Et la lumière ce jour-là m’a permis de faire de splendides photos qui reflètent bien le côté dramatique de l’Ecosse.

Au final, je retourne vers la côte, en direction de Mellon Udrigle. En chemin, je vois quelques phoques supplémentaires qui se prélassent au bord de la route (malheureusement il n’y avait pas de parking pour se garer).

Quelle meilleure façon de finir la journée qu'en lisant sur la plage, avec une vue pareille ?

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