Cet article fait suite à « PGCE: on y est !« , écrit en novembre, qui relatait les trois premiers mois de formation.
Comme évoqué précédemment, j’ai passé les cinq semaines avant Noël dans l’école qui m’avait été attribuée par l’université. Et j’ai survécu !
Pour être honnête, ce n’était pas la partie la plus difficile de l’année, je le sais bien, mais la période septembre-décembre représente tout de même un tiers du PGCE, et passer ce premier cap est une petite victoire.
Le premier stage en nombres
En tout, j’ai déjà passé 260h dans mon école. Je me suis baladée dans tous les départements (il y en a un par ensemble de sujets), j’ai suivi des élèves de Y7 (6èmes), de Y9 (4èmes), des élèves avec des besoins éducationnels spécifiques (SEND pupils). J’ai pris connaissance des règles, des valeurs, des spécificités de l’école. J’ai rencontré de nombreux profs, dans des sujets très différents.
J’ai assisté à près de 90h de cours, que ce soit en langues, en maths, en anglais… J’ai rencontré mes classes, des Y7 (6èmes), des Y8 (5èmes) et des Y10 (4èmes/3èmes). Mais je suis aussi allée dans d’autres cours ; j’ai pris part à des sessions de formations pour tous les professeurs de l’école, et à d’autres plus spécifiques aux apprentis-professeurs.
J’ai passé 53h sur la route, et c’est beaucoup trop ! J’aime conduire, mais perdre autant de temps chaque jour est assez ennuyant. Il faut avouer que je préfère cette solution au bus, qui est beaucoup plus lent, mais cela jouera dans mon choix d’école l’an prochain : pas plus de 30min de la porte de ma maison à celle de l’école !
J’ai donné 14h de cours. Une fois mon emploi du temps déterminé, j’ai pu enseigner à une sélection de classes. J’ai appris à connaître mes élèves, avec leurs personnalités propres et leurs besoins. L’université nous donnait une marge quand au nombre d’heures enseignées pendant ce premier stage, entre 8 et 15, et je suis contente d’être plus près de l’échelon supérieur car cela m’a permis de donner plusieurs cours à chaque groupe et d’être donc mieux préparée pour prendre ces classes.
J’ai commencé à remplir des dizaines de pages de plans de leçons, de réflexions post-leçons, d’objectifs et de réflexions sur leur succès, de remarques, d’autocritiques. Sans compter le mémoire du premier trimestre, les fameux Teacher Standards, et autres paperasses demandées par l’université.
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Tous ces nombres vont augmenter exponentiellement au deuxième trimestre. Car maintenant que nous avons pris nos marques à l’école, nous allons pouvoir passer à la partie « sérieuse »: enseigner davantage. Le but du deuxième stage, qui s’étendra sur janvier et février – cinq semaines de nouveau – est d’atteindre 50% d’un emploi du temps complet, soit 12 à 13h de cours par semaine.
En attendant, nous sommes retournés à l’université pendant les deux semaines suivant les vacances, afin de reprendre en douceur, et d’assister de nouveaux à quelques leçons théoriques. C’était aussi l’occasion de reprendre contact avec les autres trainees.
Rendez-vous donc fin février pour parler plus en détail de l’ensemble de ce stage et de mon ressenti (positif pour l’instant) envers la première partie du PGCE !
N’hésitez pas à poser des questions en commentaires ! 🙂
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