De la France à l’Angleterre, il n’y a qu’un pas (ou un court bras de mer), mais il est parfois long à franchir ! Un mois après avoir de nouveau quitté mon pays natal, je trouve enfin le temps de me poser pour écrire et raviver quelque peu le blog.
C’est officiel, ça y est, je suis installée à York ! Après une semaine de recherche – soit quatre fois plus de temps qu’il m’en a fallu à Derby, j’ai trouvé une chambre au nord du centre ville. Et c’était une aventure…
Arrivée le 1st Septembre, je m’étais installée dans une auberge de jeunesse du centre-ville, théoriquement pour trois nuits. Comme il m’avait fallu littéralement 24h pour trouver une maison à Derby, et que seuls des ennuis bancaires m’avaient empêchés de m’installer de suite à l’époque, j’étais optimiste quant au temps qu’il me faudrait à York. Un peu trop sans doute, parce que le nombre d’étudiants qui cherchent un logement à la dernière minute est considérable ici. Une agence m’a gentiment informée au bout du troisième jour qu’ils avaient très peu d’offres car la plupart partaient en mars ou avril, quand les étudiants se groupaient pour louer des maisons entières, une pratique apparemment fréquente en Angleterre – ou du moins dans la région.
Grâce au site spareroom.co.uk, que je recommande grandement aux expatriés qui viennent s’installer au Royaume-Uni, j’ai pourtant pu visiter quelques chambres dans des maisons ou des appartements. Deux points étaient particulièrement importants pour moi : une chambre relativement grande, au vu du temps que j’allais y passer à étudier, et un emplacement proche à la fois du centre-ville et de la fac. Il s’est avéré que concilier ces deux aspects était proche de l’impossible, et j’ai dû faire des concessions.
Après quatre jours de visites, deux maisons aux chambres aussi larges que des placards, une trop loin du centre et une où la propriétaire n’est jamais venue, j’ai enfin trouvé un logement qui me paraissait convenable, à une quarantaine de minutes de l’université à pied, mais tout près de la cathédrale de York, à quelques pas du mur d’enceinte qui entoure le centre-ville. La deuxième partie du rituel pouvait alors commencer : la réservation de la chambre. York n’est pas Paris, mais il faut parfois se battre pour être sûr d’avoir le logement désiré. Les agences le savent et en profitent pour monter les prix et parfois demander des conditions difficiles à remplir et à la limite de la légalité. Sans rentrer dans les détails, c’est celui qui dégainera son porte-monnaie le plus vite qui sera chanceux. Cette fois, c’était mon cas, à quelques heures près !
L’auberge m’a vue revenir trois jours de suite pour leur demander de m’héberger « au moins une nuit de plus » mais une semaine après mon arrivée, j’ai enfin pu emménager dans ma chambre très basiquement meublée, qui a pris un peu de caractère dans les semaines qui ont suivi ; notamment grâce aux bons conseils d’Ophélie de Cross my heart and Hope to die, qui a écrit plusieurs articles sur sa propre installation à York l’an dernier. Cela a nécessité plusieurs aller-retours – à pied – pour apporter les petits meubles, la literie et des éléments de décoration/rangement, mais je peux désormais rentrer de la fac le soir et retrouver une chambre douillette et accueillante…
Il ne me reste qu’à apprendre à mieux connaître mes colocataires et je serai complètement parée pour affronter l’année à venir !
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