Depuis quelques temps, j’ai l’impression que tous mes articles débutent par « le dernier article », « le dernier jour », « la fin »… Probablement parce que ces vacances d’été m’ont permis de compléter certains articles de voyages et réflexions que j’avais entrepris d’écrire au cours de l’année. En même temps, quitter Derby transforme mon quotidien et ma petite routine d’assistante. Déménager à York en septembre me permettra probablement de lancer une nouvelle salve de débuts, et j’ai hâte !
Il faut dire que rentrer dans son pays d’origine pour les « vacances » montre qu’une page se tourne. Cela introduit un étrange sentiment, que je me demande si d’autres expatrié(e)s éprouvent. C’est comme entrer dans une temporalité différente, être hors du monde, d’une certaine manière (surtout quand on habite au fin fond des Pyrénées). Pendant 3 mois, je ne suis plus assistante, mais pas encore étudiante. Je ne suis plus en Angleterre, mais pas définitivement en France non plus. Cette période est trop longue pour de simple vacances – d’autant que je travaille ici aussi – mais trop courte pour être un vrai retour au pays après une expatriation.
Les trois mois d’été sont donc à la fois longs (j’ai l’impression d’être rentré d’Angleterre il y a une éternité) et courts : le temps passe tout de même très vite et d’un coup, nous voilà déjà à la mi-août !
Alors que fais-je pendant cette parenthèse estivale ? Eh bien après avoir rendu visite à des amies au quatre coins de l’Europe, je me suis remise au boulot : depuis 7 ans, l’été, je deviens réceptionniste dans un camping. D’ailleurs je vous le recommande si vous voulez passer des vacances dans le coin de Luz Saint Sauveur 😉
C’est un job génial sur certains points (l’ambiance dans l’équipe, la possibilité de faire découvrir ma région à plein de gens…) mais aussi frustrant quand on fait face à certains touristes peu amicaux. Ça sera d’ailleurs l’objet d’un prochain article ! Une fresque un peu caricaturale mais pourtant vraie des différentes personnalités que l’on peut croiser en vacances…!
Et vous, expatriés de retour au pays ou voyageurs, avez-vous cette même impression d’être un peu hors du temps ?
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