Ce mois-ci, c’est Maëva’s MapaMundi qui est la marraine du rendez-vous #HistoiresExpatriées, pour parler de la vision du corps dans notre pays d’accueil. Personnellement, cela m’évoque la question de la tenue vestimentaire, de la façon dont on montre, ou cache, son corps.
C’est un sujet intéressant dans un pays qui a, selon moi, une approche différente de la France. Dès mon premier voyage là-bas, un constat m’est apparu très rapidement : les filles se découvraient beaucoup plus en soirée. Sortir après 21h implique de voir de multiples groupes de copines en mini-short ou mini-jupe, dont le top couvre le moins de peau possible. Et je me demande si le désir des jeunes de montrer ainsi leur originalité à l’extérieur est lié au port, assez stricte, de l’uniforme à l’école.
Car l’Angleterre est un de ces pays où chaque école possède sà tenue particulière. On reconnaît facilement les élèves de tel ou tel établissement en fonction de la couleur de leur jupe ou de leur pantalon… C’est un sujet qui fait débat parmi eux d’ailleurs, car s’ils reconnaissent le côté égalitaire de l’uniforme, beaucoup aimeraient pouvoir dévoiler davantage de leur personnalité à travers leur apparence. Tant au niveau des vêtements que des accessoires : maquillage, boucles d’oreilles, bijoux ou tatouages qui sont souvent interdits, même au collège/lycée…
Alors en dehors du temps scolaire, la liberté prévaut ! Volonté de se démarquer ou plus grande acceptance des différences, on voit bien plus de cheveux colorés, de tenues originales voire extravagantes en Grande Bretagne qu’en France !
Et moi dans tout cela ? Adepte du jean/t-shirt en France, j’ai dû changer mes habitudes quand je suis devenue assistante de langue. Comme je le mentionnais dans un article sur mes raisons de rester en Angleterre, on attend également des professeurs une tenue correcte. Le jean s’est donc transformé en pantalon élégant ou en jupe mi-longue. A l’école comme dans la rue par ailleurs. Fait surprenant pour moi qui étais plutôt timide et inquiète des réactions que pouvaient provoquer décoltés et jupe au-dessus du genou, je me suis sentie bien plus à l’aise là-bas. En deux ans, je n’ai reçu aucune remarque négative, juste quelques compliments. Et même si je n’ai pas atteint le degré d’inhibition anglais, il m’arrive (quand la température le permet) de mettre de petites robes courtes quand je sors ! (Avec des collants, il ne faut quand même pas exagérer ! héhé)
Votre commentaire