Vous le savez à présent, s’il y a une chose qui me charme particulièrement en Angleterre, c’est sa campagne, et ses petits chemins qui traversent champs et forêts autour de belles demeures seigneuriales à la Jane Austen. Calke Abbey, où je me suis rendue maintes fois à présent, reste une des plus belles représentations de ce tableau.
La bâtisse a ses petits secrets : longtemps dissimulée loin des regards, elle a abrité plusieurs familles, la dernière en date étant la famille Harpur dont l’ultime descendant Charles Harpur-Crewe est mort en 1781. Vivant reclus dans son domaine, sir Charles a lentement laissé la maison se déteriorer jusqu’à ce que le National Trust, un organisme de conservation national qui possède la plupart des sites anglais remarquables, en hérite en 1785 et la restore.
Aujourd’hui, le beau bâtiment regorge de trésors d’époque, bien à l’abri derrière la façade ouvragée. Mais la véritable richesse de Calke Abbey réside pour moi dans le gigantesque parc qui l’entoure. On y trouve des chênes vieux de 1200 ans, des étendues de jacynthes bleues au milieu des bois, d’immenses chataîgneraies ou d’adorables petits lacs.
Ce week-end, profitant du soleil, j’y suis donc retournée avec deux amis. Nous nous sommes perdues dans les chemins creux, avons pique-niqué dans un champ avant de faire une sieste au soleil, accompagnées uniquement du chant des oiseaux.
Une fois de plus, Calke Abbey s’est révélée être l’endroit parfois pour prendre en photos l’essence de la campagne anglaise… et de ses arbres tarabiscottés.
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