Après Zadar, j’ai entamé ma descente vers le sud. A deux heures de bus, j’ai découvert Split, le « petit Dubrovnik ». La ville n’a pourtant rien de petit ; et quand le bus a surgi des montagnes qui bordent la côte croate, j’ai été impressionnée par sa taille.
Fondée à la toute fin du 3ème siècle après J-C, la ville n’était au début qu’un immense palais. En 305, l’empereur Dioclétien se retire du pouvoir et décide de prendre sa retraite dans sa région natale au bord de l’Adriatique. Il fait construire une grandiose résidence qui se transformera en cité après sa mort. Peu à peu, celle-ci s’étend au-delà des murs fortifiés qui disparaissent, jusqu’à ce que le palais soit rédécouvert au XVIème siècle. Etant une des traces les mieux conservées de l’Antiquité tardive, le monument puis toute la vieille ville sont placés sur la liste de l’Unesco.
Arrivée en début d’après-midi à Split, j’ai eu tout le temps de me promener dans les petites rues et de grimper au sommet de la colline Marjan qui surplombe la ville. Haute de 178m, elle offre une vue magnifique sur la baie et permet un répit plaisant loin de la cohue du centre-ville. Car dans ces zones si touristiques, on apprend vite à ne pas s’approcher des quartiers les plus visités avant 17h.
Je suis ensuite redescendue pour profiter de la croisette de Split, admirer la vue sur la mer et, surtout, me baigner dans les eaux turquoises de l’Adriatique !
La journée s’est achevée en douceur au pied de la cathédrale Saint-Somnius, au son des chants et danses traditionnelles de la région…
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