Tout a débuté en Croatie. Depuis l’Angleterre, j’ai volé jusqu’à Zadar, la cinquième plus grande ville du pays et une des plus anciennes. Bien que le centre ait été partiellement détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, on sent encore les influences italiennes et austro-hongroises qui ont régné sur Zadar pendant des siècles.
Le centre-ville est assez petit, mais très agréable. Il est établi sur une presqu’île, si bien que les quelques rues donnent toutes sur la mer adriatique ou sur le canal portuaire. Et si beaucoup de bâtiments sont très anciennes (presques toutes les églises datent du Moyen-Âge), les rues commerçantes sont modernes et comptent quelques grandes enseignes.
Il est cependant intéressant de comparer la partie touristique de la ville (le forum, les quais, le port) et les quartiers habités par les croates. D’un côté, tout est clair, propre et agréable, de l’autre, on sent la vétusté des immeubles, et les trottoirs ne sont clairement pas nettoyés aussi souvent…
Mon auberge se jeunesse se situait dans une petite zone résidentielle qui sentait bon le sud et m’a rappelé mon voyage en Italie : magnolias, lauriers et citronniers y poussaient à foison. Mais ce n’est pas le jour que l’on peut observer le spectacle de plus impressionnant de Zadar. La ville est surtout connue pour son coucher de soleil « musical », qu’Alfred Hitchock lui-même décrivait comme le plus beau du monde.
Le soir venu, tout le monde se rassemble sur l’esplanade, face aux îles. On peut alors entendre une étrange musique courir sous les pavés : ce sont les orgues hydrauliques qui laissent entendre leur voix. Sous l’effet des vagues, ils murmurent, chantent ou siiflent pour le plus grand bonheur des touristes assis là. Et quand le soleil, commence à descendre, chacun se laisse emporter par la magie du moment.
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